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Un extrait du "Florentin de Beaune"

 

(...) Mais l’orage était passé sans que rien de fâcheux n’arrive. Une fois l’alerte météo levée, l’un des deux responsables de la sécurité avait pris la peine de nous expliquer par le détail comment les dessins du maître toscan étaient protégés avant de conclure :

- Vous imaginez sans peine qu’une œuvre dont la valeur est estimée entre huit cents millions et un milliard d’euros(97) doive faire l’objet d’une surveillance rapprochée !

Au vu de ce qui se passait sous nous yeux, l’expression de « surveillance rapprochée » employée par le chef de la sécurité pour qualifier le dispositif mis en place au Clos de Vougeot se trouvait très loin de refléter la réalité. Jugez plutôt : avant d’entrer dans le cellier, il avait tout d’abord fallu nous identifier individuellement. Pour cela, nous nous étions présentés devant une caméra numérique reliée à un système informatique de reconnaissance faciale dernier cri. Une fois l’examen réalisé, nous avions pu pénétrer les uns après les autres dans un grand sas en plexiglas bardé de capteurs en tout genre. En dix secondes, nous avions alors été auscultés sous toutes les coutures par un scanner corporel du même genre que ceux qui équipent les aéroports depuis les récentes vagues de terrorisme. Alors – et seulement si rien de particulier n’avait été décelé – la seconde porte du sas se déverrouillait et nous pouvions enfin pénétrer dans le cellier. Là, sous une lumière tamisée qui permettait néanmoins d’apprécier le spectacle avec suffisamment de détails, un énorme monolithe en verre blindé ultra-transparent occupait presque toute la largeur de l’espace dégagé entre les colonnes en pierre de taille. Sous la coque de verre à l’épreuve de l’eau, des bombes et même des crashs d’avion, se trouvait, à l’abri dans son atmosphère à la composition et à l’hygrométrie finement contrôlées, l’objet de tout ce déploiement de très haute technologie en matière de protection. (...)



(97) L’œuvre la plus chère jamais vendue à ce jour (2010) est un tableau de Jackson Pollock appelé Numéro 5. Exécuté en 1948, il a été adjugé en 2006 pour la somme de 152 millions de dollars.

 

Le Florentin de Beaune, épilogue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'album photo

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1

POLLOCK

Numéro 5 (1948)

152 Millions dollars

 

2

DE KOONING

Woman III (1953)

149 millions dollars

 

3

KLIMT

Portrait d'Adèle Bloch (1907)

145 millions dollars

 

4

VAN GOGH

Portrait du dr Gachet (1890)

139 millions dollars

 

5

RENOIR

Moulin de la Galette (1876)

132 millions dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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